Petit traité sur le rôle play

Il est 10h, tout le monde est arrivé sur les lieux de notre fabuleux GN. Après une petite introduction rapide et une description de l’univers, le jeu commence et à partir de ce moment, vous n’êtes plus la même personne que dans votre vie de tous les jours mais bien Igor un grand guerriers des steppes nordiques en manque d’action ou encore Khazandar’ mage officiel de la cour royale, dépêché sur les lieux afin d’exercer une surveillance discrète. Le rôleplay, c’est un anglicisme signifiant tout simplement jouer un rôle : vous entrez dans la peau de votre personnage et vous n’en sortirez qu’en rentrant chez vous. Vous vous devez donc d’adopter ses attitudes, ses paroles, ses actions et même sa pensé (oui oui, même s’il est censé avoir le Q.I d’une poule). Essayez de coller le plus possible à votre archétype : pas de barbare timide ni de voleur exhibitionniste et encore moins de sage sanguinaire, pensez au nain grognon, au marchand persuasif et à l’elfe hautain. Inspirez-vous de votre classe, de votre race mais aussi de vos compétences : ce GN est de type médiéval, un docker ne sait pas lire alors regardez les images s’il y en a mais ne pensez même pas pouvoir décrypter une recette de cuisine.

Faites attention aux anachronismes, tant au niveaux du vocabulaire (pas de « flûte j’ai sali mes NIKEtm») que de l’équipement surnaturel et futuriste que vous transporterez dans vos poches, je pense particulièrement aux téléphones portables qui se mettent à sonner au milieu d’une réunion de guilde. Alors si vous ne voulez pas finir brûlez sur le bûcher par des prêtres y voyant un acte du diable et à plus forte raison si vous ne voulez pas perdre de points, pensez à mettre votre machine du démon sur vibreur et si vous avez vraiment besoins de communiquer avec vos ancêtres, un lieu sera mis à disposition des drogués à la technologie.

Le rôleplay, c’est aussi se rappeler que vous participez à un GN, alors c’est normal que vous puissiez porter votre épée à deux mains avec une seule et que votre coup de morgenstern n’ai pas brisé le crâne de votre adversaire. C’est pourquoi il fortement conseiller de hurler lorsque qu’un coup de hache vous tranche les os (pour de faux, n’ayez pas peur) et d’armez vos coups (c’est vrai, votre épée pèse bien dans les 50kg alors ça se manie pas comme un fleuret). Lorsque vous parez un coup, vous ne pouvez pas enchaîner sur un coup car vous chancelez sous le choc. Autre chose, les coups qui effleurent les vêtements ne comptent pas, une égratignure n’arrêtera pas votre élan meurtrier, sans compter que les épées de l’époque ne faisaient pas dans la dentelle. Gardez ce genre de petites choses à l’esprit car c’est ce qui fait la réussite d’un GN et même pour les joueurs expérimentés, il est toujours tentant d’ignorer un coup et votre adversaire n’appréciera pas les « même pas mort ».

Dernière recommandation, suivez les règles de sécurités (pas de coups à pleine puissance sous prétexte que vous jouez pleinement votre rôle de barbare) et soyez fair-play.

Je voudrais tout d'abord feliciter quentin pour cet article imagé et bien redigé. Mais je voudrais aussi ajouter que pour ceux pour lesquels la notion de roleplay est algres cela encore flou que, comme l'année derniere a l'approche du GN nous essairons d'organiser des soirée jeu de role sur table durant lesquels vous pourrez abordez les notions de roleplay sans etre directement jeté dedans le jour J. Vous pourrez ainsi vous essayer sur le fait de jouer un role car le jeu de role et le GN c'est un peu une sorte de scene theatrale improvisé dans laquelle le meilleur des acteurs, le plus convaincant, est celui qui est le plus roleplay.

Je rajouterais q'un beau mouvement d'épée, même si il est plus lent, donnera un rendu bien plus theatrale et beau !